KLESIA : 3 questions à Frédéric Bernard

KLESIA : 3 questions à Frédéric Bernard

Pourquoi avez-vous souhaité être partenaire de TOUS UNIS POUR LE PARASPORT ?

Parce que cet événement est en phase avec les valeurs que nous incarnons. KLESIA se définit comme un assureur d’intérêt général dont la raison d’être est de « garantir un avenir serein et contribuer à la qualité de vie pour tous ». Entreprise à mission depuis 2020, KLESIA ne rémunère aucun actionnaire et plus de 80 % de la valeur créée par le Groupe est reversée sous forme de prestations à caractère social. Nous agissons aussi auprès de nos parties prenantes (clients, collaborateurs, prestataires) et en faveur de l’intérêt général. Parmi nos 4 territoires d’engagement figure l’accompagnement des plus vulnérables et donc les personnes en situation de handicap. Sans oublier leurs proches aidants, accompagnés grâce au soutien du régime de retraite Agirc-Arrco. Nous aidons également nos entreprises clientes dans leur mission de recrutement et de maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap avec, par exemple, notre partenaire Hello Handicap qui organise, chaque année, un événement en ligne de recrutement, avec Pôle Emploi et l’Agefiph.

Nos équipes organisent par ailleurs des actions d’information et de sensibilisation autour du handicap au sein des entreprises.

Enfin, en tant qu’employeur, KLESIA s’est vu renouveler le label Diversité AFNOR pour la période 2024-2027, label qu’elle détenait depuis 2015, avec un taux d’emploi de travailleurs en situation de handicap de 7,5 %.

Frédéric Bernard

Directeur action sociale Klesia

Comment soutenez-vous les parasportifs ?

En premier lieu, à travers notre partenariat avec L’Institut de Santé Parasport Connecté (ISPC) pour lequel KLESIA est un financeur privé décisif pour sa montée en puissance. Ce centre d’expertise, qui sera situé sur le site de Bécheville – Les Mureaux dans le Département des Yvelines, a pour ambition de bâtir une plateforme d’excellence, rassemblant les expertises et infrastructures nécessaires pour accompagner les personnes en situation de handicap dans la pratique du sport à tous niveaux. Notamment, il aura pour objectifs :

  • De réaliser un diagnostic médical de capacité à la pratique physique et sportive pour les personnes en situation de handicap (du loisir à la compétition), et à l’entrainement des hauts potentiels parasportifs.
  • D’être un lieu de formation dédié aux professionnels de santé de la rééducation (médecin de Médecine Physique et de Réadaptation, kinésithérapeute, ergothérapeute, orthoprothésiste…) et aux entraineurs de parasportifs.
  • De concentrer la recherche physiologique et technologique dédiée au parasport et à l’amélioration des performances des sportifs en situation de handicap.

De surcroît, ce pôle d’expertise sera voué à attirer des équipes de recherche, des professionnels et des sportifs de tout le territoire national et européen. Les expertises et innovations nées à l’ISPC seront ensuite essaimées en régions. Ce projet est porté par le Professeur François Genêt, de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (92).

Par ailleurs, KLESIA s’est engagé en 2019 aux côtés de Manon Genest, athlète handisport (catégorie T37), qualifiée pour les épreuves de saut en longueur des Jeux paralympiques de Paris. Cette athlète de haut niveau est chargée de prévention au sein de l’Etat-Major de Lyon, au ministère des Armées. Elle a subi un grave accident de voiture en 2015 et souffre depuis d’une hémiparésie côté gauche. Déjà sportive avant cet accident, elle a persévéré dans cette voie en parallèle de son travail.

Notre soutien aux parasportifs de haut niveau s’exprime aussi à travers le partenariat de notre mutuelle d’accompagnement social et de prévention, la MCDef-Groupe KLESIA, avec Maxime Valet. Médecin spécialiste au CREPS (Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive) à Toulouse, nous voulons le faire intervenir sur des sites militaires, dans le cadre de rendez-vous de prévention. Sportif de haut niveau en para-escrime, qualifié pour Jeux paralympiques de Paris, Maxime est paraplégique depuis une chute dans un trou survenue aux abords d’un chantier, en 2009. Preuves que le handicap n’empêche pas le talent et la performance.

Pourquoi développer le parasport ?

Au sein des groupes de protection sociale, des actions sont conduites en relation avec le CCAH (Comité national coordination action handicap) et l’accompagnement d’acteurs de l’Economie sociale et solidaire ou des projets comme celui de l’ISPC. La pratique du handisport constitue un formidable levier de retour à l’emploi, à la suite d’un accident ou d’une maladie, par exemple. D’une manière générale, nos efforts portent sur la pratique d’une activité physique adaptée, car rester actif permet également de retarder les effets du vieillissement sur les organismes dont les performances diminuent avec l’âge… mais moins vite grâce à la pratique d’une activité physique adaptée.

https://www.klesia.fr/

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