FNIM : 3 questions à Erwin Marzolf
Pourquoi avez-vous souhaité être partenaire de TOUS UNIS POUR LE PARASPORT ?
Le sport, qu’il soit pratiqué par des personnes valides ou en situation de handicap, demande les mêmes efforts et les mêmes sacrifices. Pourtant, le parasport ne mobilise pas autant que le sport des valides. Le public, mais aussi les médias, les sponsors… jusqu’aux récompenses et dotations qui confinent parfois à l’indécence.
Il convient donc de donner au parasport toute la légitimité qu’il mérite, que ce soit au très haut niveau avec les jeux paralympiques, qu’au niveau amateur. Il faut pour cela faire changer les regards et j’espère qu’une journée comme celle-ci y contribuera.
Quelles valeurs et quels messages souhaitez-vous défendre à l’occasion de cet événement ?
Les valeurs que véhicule le sport en général, à savoir le respect, la tolérance, le partage, la coopération, l’amitié, la fraternité, la solidarité, l’esprit d’équipe… mais aussi l’effort, le travail, l’abnégation.
Erwin Marzolf
Directeur Général, Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles
Pensez-vous que cette année olympique permettra de faire évoluer le regard sur les sportifs en situation de handicap et de manière générale sur les personnes en situation de handicap ?
Il faut utiliser toutes les opportunités pour faire évoluer les mentalités. Les jeux olympiques et paralympiques sont des événements planétaires qui ont donc une portée considérable. Ils ne suffisent pas à eux seuls à faire évoluer les regards, mais ils y contribuent forcément. En revanche, il faut que le travail continue après les jeux paralympiques, au travers du sport certes, mais dans la vie de tous les jours, à l’école, dans les entreprises, les associations, dans la rue, dans les établissements publics… Il faut que les regards changent et que nous intégrions le handicap dans toutes nos réflexions, travaux, habitudes… pour arrêter de stigmatiser ou d’exclure le handicap. C’est un travail du quotidien.
